aimer c est du désordre alors aimons

Aimerc’est du désordre, alors aimons. Mur je t’aime. Lavierge s’implique dans l’acte sexuel avec sérieux, considération et rigueur. Dominé par Mercure, la planète de la communication, ce signe aime être excité par l’humour et surtout par l’esprit et les discussions intelligentes. De plus, un natif de la Vierge adore beaucoup les écritures coquines, c’est-à-dire les sexto torrides. KingaChodór (@kingaewelina) added a photo to their Instagram account: “Aimer c’est du désordre alors aimons😊🤔🤷🏼‍♀️😉” Alorsque certains portraitistes aiment structurer le cadre de leurs prises de vue et tout contrôler leur composition, la new-yorkaise Amy Lombard préfère se laisser surprendre par les moments imprévisibles qui se produisent lors d’une séance photo. Une approche qui plait au New York Times, à New York Magazine, Vice ou Time, entre Largent n'aime pas le désordre. Noël Mamère . La tendresse inspirée par la mort fait aimer les vivants qui l'éprouvent. André Malraux. Dieu aime ceux qui persévèrent. Mahomet. 53 J'aime les gens distraits ; c'est une marque qu'ils ont des idées et qu'ils sont bons : car les méchants et les sots ont toujours de la présence d'esprit. Charles Joseph de Ligne. 1 Pour l'enseignant il ne Starstruck Rencontre Avec Une Star Streaming Vostfr. MAIS MOI JE VOUS DIS, AIMEZ VOS ENNEMIS… »Matthieu ; Romains Stéphane Lauzet1 Introduction Ce verset appartient à un ensemble plus long qu’on appelle communément le Sermon sur la montagne » et qui occupe les chapitres 5, 6 et 7 de l’évangile de Matthieu. Ces trois chapitres sont souvent présentés comme un abrégé de la vie chrétienne, le programme, la feuille de route de celles et ceux qui veulent suivre Jésus2, de celles et ceux qui sont, selon ses paroles mêmes, le sel de la terre et la lumière du monde »3. Dans ces chapitres, Jésus invite ses disciples à changer de paramètres et à avoir un comportement différent, moralement supérieur à celui des religieux de son temps et qui tranche avec ce qui semble couramment admis4. C’est en maniant les paradoxes et en usant de six antithèses vous avez appris qu’il a été dit mais moi je vous dis »5 qu’il dispense son enseignement les formules font mouche et claquent comme des slogans. Reconnaissons, pour commencer, que la phrase a de quoi nous surprendre et qu’elle nous paraît complètement irréaliste, impraticable, utopiste6. Comment en effet aimer celui qui nous fait souffrir ? Comment aimer notre ennemi ? Notre réaction première n’est-elle pas plutôt de le fuir ou alors de le combattre, de rendre coup pour coup et de tenter de le mettre hors d’état de nuire ? Admettons aussi que ce précepte peut donner raison à ceux qui pensent que l’Évangile est une douce rêverie et une aimable histoire pour les enfants, les naïfs et – certains n’hésiteront pas à le dire – pour les mauviettes. Freud7, l’inventeur de la psychanalyse, a dénoncé l’absurdité du commandement d’amour du prochain et le philosophe Nietzsche8, de son côté, a vu dans l’amour des ennemis la preuve que le christianisme était une religion pour les faibles et les poltrons. Oui, ce texte est dérangeant, choquant même. Raison de plus pour aller un peu plus loin et se demander pourquoi le commandement d’aimer son ennemi nous met si mal à l’aise. Pour ma part, je vois au moins trois raisons qui peuvent expliquer notre trouble. Et Paul, dans le passage de l’épître aux Romains Rm nous permet d’y voir un peu plus clair. La première raison, c’est que nous nous pensons plus sages que Dieu9. Nous avons la fâcheuse tendance à vouloir nous mettre à sa place, nous attribuant ses prérogatives. Nous avons du mal à penser que c’est à Dieu et non à nous, en tant qu’individus, de régler ses comptes »10. La deuxième raison, c’est que nous oublions – ou peut-être que nous ne l’avons jamais su ? – qu’il nous est demandé de rechercher ce qui est bien devant tous les hommes »11, de ne pas nous laisser vaincre par le mal, mais de vaincre le mal par le bien »12. Et enfin la troisième raison, c’est que nous avons peur peur de la souffrance, peur d’être pris pour des naïfs et des lâches, peur du prix à payer. Une fois de plus nous sommes confrontés au dilemme de l’obéissance. Et pourtant, comme le disait le pasteur afro-américain Martin Luther King, qui s’est élevé contre la ségrégation raciale dans son pays et qui en est mort Nous devons aimer nos ennemis, car ce n’est qu’en les aimant que nous connaîtrons Dieu et que nous ferons l’expérience de sa sainteté. Bien sûr, cela peut paraître abstrait. La vie est affaire d’acquisition, quitte à rendre coup pour coup, elle est affaire de loups qui s’entre-dévorent […] Mes amis, nous avons suivi trop longtemps la voie soit disant pratique, et cela ne nous a conduits inexorablement qu’à un désordre plus profond et au chaos. Le temps est encombré des ruines de communautés qui se sont abandonnées à la haine et à la violence. Pour le salut de notre nation et de l’humanité, nous devons suivre une autre voie […] Nous n’abandonnerons pas […] notre privilège et notre obligation d’aimer13. Oui, en vérité, ces paroles de Jésus sont justes. Nous sommes en présence d’un texte révolutionnaire, non dénué de réalisme et donc parfaitement applicable. D’autres l’ont fait avant nous, d’autres le vivent aujourd’hui. Notre problème n’est pas alors tant de comprendre ce que Jésus dit que de le mettre en pratique !14 Le sens du texte Je viens de dire à l’instant que notre problème était plus de l’ordre de l’obéissance que de la compréhension. Il n’empêche, il est primordial de bien comprendre ce qu’a dit Jésus pour nous éviter faux-sens ou contresens et nous fourvoyer dans des impasses ou de mauvaises directions. Soyons clairs ce texte ne peut en aucun cas justifier le laisser-aller et l’anarchie. Jésus ne s’oppose pas à la loi, il ne dit pas que la justice ne doit pas être rendue. Il ne préconise pas le laxisme et n’invite pas à la passivité. Notons-le, il vise le comportement individuel du croyant et le Nouveau Testament rappelle plus loin le rôle important des autorités pour lesquelles nous sommes invités à prier afin que nous puissions mener, à l’abri de toutes violences et dans la paix, une vie qui exprime dans tous ses aspects, notre attachement à Dieu »15. Jésus ne dit pas non plus que nous ne devons pas avoir d’ennemis – il en a eu lui-même et quand il envoie ses disciples en mission, il leur rappelle qu’ils sont comme des brebis au milieu des loups »16. Le tableau est plutôt sombre puisqu’il nous prévient que l’opposition pourra provenir des autorités et même des membres de notre propre famille. Comme me le disait un frère d’un pays où la foi chrétienne est non seulement interdite mais aussi combattue ça fait partie du package ! » Jésus invite à prendre du recul par rapport au discours ambiant, d’autant plus que ce discours a tordu le sens même de l’Écriture. Les croyants se sont servis de la loi du talion, le fameux œil pour œil, dent pour dent », censée être appliquée par les tribunaux, pour régler leurs comptes directement. De la même façon, ils ont faussement conclu que l’alliance contractée par Dieu avec le peuple d’Israël les rendait non seulement supérieurs aux autres, mais que tous les autres peuples devaient être regardés comme des ennemis. Ils ont oublié que si le roi David17 considérait effectivement les ennemis de Dieu comme ses propres ennemis et leur vouait une haine extrême, dans le même temps il demandait à Dieu de l’éclairer et de lui faire connaître s’il suivait, ce faisant, le chemin du mal ». En réalité, en plusieurs endroits de l’Ancien Testament, il est demandé de ne pas se laisser conduire par la haine18. De façon très concrète, le livre de l’Exode donne cette loi Si tu rencontres le bœuf de ton ennemi ou son âne égaré, tu ne manqueras pas de les lui ramener. Lorsque tu verras l’âne de celui qui te déteste succomber sous sa charge, et que tu n’auras pas envie d’aider cet homme, aide-le quand même à délester son âne. »19 Et Salomon, dans le livre des Proverbes20, préconise de donner à manger à son ennemi s’il a faim et à boire s’il a soif ». Ce sera, ajoute-t-il, comme si tu lui mettais des charbons ardents sur sa tête, et l’Éternel te le rendra »21. Jésus part donc de ce qui semble communément admis, vécu et enseigné en son temps. Il ne rentre pas dans la polémique, bien qu’il y ait matière, mais ramène les choses au niveau de la relation interpersonnelle. C’est la raison pour laquelle il passe très vite du vous au tu. Tout commence là d’autant qu’à bien y regarder la quasi-totalité des gens n’ont guère d’autres possibilités d’intervention ou de zone d’influence. Pourtant, vous l’aurez remarqué, au café du commerce, dans les salons ou autour des tables familiales, voire dans les Églises, il y a souvent une foule d’experts pour résoudre les crises internationales, mais ces mêmes experts se révèlent la plupart du temps incapables de gérer de bonnes relations dans leur couple, leur travail ou leur voisinage. Quelle est donc l’intention de Jésus ? Jésus me semble vouloir agir sur plusieurs plans. 1 Jésus veut interrompre le cycle infernal et mortifère de la haine. La haine de l’autre est destructrice, elle me transforme, elle me durcit, me renferme, m’isole et finalement me détruit. Celui qui se venge pense résister et combattre le mal en fait, il a capitulé devant lui. 2 Jésus veut donner à celui qui a toutes les raisons de se considérer comme une victime22 la possibilité justement de ne pas s’enfermer dans cette position, ajoutant au mal commis un autre mal. L’ennemi me fige dans une position qui me bloque et ultimement m’empêche de vivre. Il me noie dans l’amertume et le ressentiment. 3 Jésus entend bien que nous comprenions quelle est notre place et la responsabilité qui en découle. Enfant de Dieu, nous avons à nous comporter comme tels et être miséricordieux comme lui il l’est, lui qui fait luire son soleil ou tomber la pluie sans discrimination, aussi bien sur les bons que sur les méchants »23. Jésus attend de nous que nous nous démarquions. Notre attitude doit être remarquable, elle doit trancher avec l’air du temps, avec ce que l’on appelle aujourd’hui le politiquement correct pour refléter, incarner, traduire l’amour du Père, les valeurs de l’Évangile, la grâce de Dieu qui ne nous traite pas comme nous le méritons, qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se repente et qu’il vive. 4 Jésus veut que notre ennemi soit confronté à l’amour, qu’il ait la possibilité, au moins une fois, de voir qu’il y a une autre loi que celle de la haine et de la vengeance. C’est ainsi que sa conscience pourra, peut-être, être touchée, que ses certitudes seront ébranlées et qu’il découvrira ainsi qu’on peut vaincre le mal par le bien. C’est cela mettre des charbons ardents sur sa tête »24. Alors que faire ? Dans les versets qui précèdent notre texte, Jésus a montré comment sortir de cette position en nous invitant à tendre l’autre joue si quelqu’un nous frappe sur la joue droite25. Ce passage fait référence à une pratique bien connue de la culture palestinienne une gifle infligée avec le revers de la main, par le maître à son esclave. C’est un geste de mépris, d’humiliation, un geste qui rabaisse. Si la phrase citée invite certes à renoncer à la riposte, elle n’invite pas pour autant à la lâcheté, à baisser la tête. Tendre l’autre joue, c’est au contraire se redresser et obliger l’autre à se remettre en cause. Certes, cela peut conduire l’autre à faire un geste d’une violence plus manifeste, car sur l’autre joue ce n’est plus avec le revers de la main qu’il devra frapper, c’est avec la paume. Par ce contact avec la paume de la main, un bon juif » se rend impur ! Tendre l’autre joue oblige donc le maître à endosser la responsabilité et les conséquences de son geste. Cela le pousse dans ses retranchements. Cela revient à revendiquer d’être traité comme son égal. Cette attitude peut arrêter la violence parce qu’elle interpelle profondément la conscience. Ainsi, se redresser va aider l’autre à prendre conscience de sa violence et peut-être à y renoncer. Le chemin tracé Étant ainsi debout, ayant relevé la tête, nous pouvons entendre ce que Jésus nous demande. Il trace le chemin avec quatre verbes aimer, bénir, faire du bien, prier. On pourrait bien sûr disserter longuement sur chacun d’entre eux, mais je vous propose juste de souligner quelques points. 1 Tout cela est très concret et demande de notre part une véritable implication. Elle est basée sur un renoncement, le renoncement à se venger, le renoncement à se battre comme notre adversaire, à utiliser les mêmes armes, le renoncement à paraître le plus fort, le renoncement à hurler avec les loups et la volonté, autant que cela dépende de nous, de maintenir la relation. 2 Cette implication est aussi un acte volontaire d’obéissance qui signifie notre dépendance du Père. Nous croyons que ce qu’il nous demande est bon, pour nous, pour l’autre et c’est pour cela que nous le faisons. C’est aussi la volonté de ne pas être vaincu par le mal, mais d’en être vainqueur en faisant le bien. 3 Cela traduit chez nous un véritable changement de mentalité. Nous sommes d’accord de considérer l’autre, celui qui nous a fait du mal, avec le regard de Dieu. Dieu ne tient pas le coupable pour innocent »26 et il ne s’agit pas de fermer les yeux. Il s’agit d’avoir un regard positif, plein d’espérance. Il s’agit de se souvenir que nous sommes faits de la même pâte, que nous sommes créatures de Dieu au même titre, pas plus ni moins aimés. Il s’agit de se souvenir que c’est à Dieu de prononcer la sanction, qu’il ne nous traite pas comme nous le méritons27 et qu’il use de patience envers l’homme, voulant que le maximum de personnes accède au salut28. Nous, à qui Dieu a fait grâce, nous devons faire preuve de la même grâce, de la même miséricorde. Aimer Quel que soit l’homme, il faut l’aimer si nous aimons Dieu. »29 C’est ce qu’écrit le réformateur Jean Calvin. Cela va se traduire par un regard lucide – car aimer, contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas être aveugle, ce n’est pas tout accepter, ce n’est pas se taire. L’amour présuppose la possibilité du reproche et c’est d’ailleurs l’antidote à la haine pouvoir dire à l’autre ce qu’on a sur le cœur est libérateur. Bénir C’est tout simplement dire du bien de l’autre. Ne pas l’enfermer dans sa position d’ennemi, ne pas penser qu’il ne peut pas changer. Il y a du bon chez lui comme il y a sans doute de profondes blessures. Et le mal avant d’être fait est très souvent, pour ne pas dire toujours, un mal subi. C’est, plus encore, vouloir du bien pour lui. Dans la Bible, la bénédiction évoque l’image d’une saine prospérité mais aussi la bienveillance envers les malheureux. C’est cette abondance et cette aisance que l’on souhaite à l’autre quand on le salue, quand on lui dit Shalom30. Faire du bien C’est-à-dire traiter l’autre comme nous voudrions qu’il nous traite, se comporter avec lui comme nous aimerions qu’on le fasse avec nous31. Voilà le cap que nous devons suivre, la règle à appliquer. Le monde ne serait-il pas différent et meilleur si, déjà, nous les chrétiens, nous appliquions à toutes nos actions ce principe ? Prier C’est-à-dire se mettre comme à nu devant Dieu, lui dire tout le mal que l’on pense de notre ennemi, lui dire notre désir de vengeance, notre douleur, notre sentiment de révolte, d’incompréhension, lui dire notre incapacité viscérale à obéir à sa parole, notre impossibilité d’aimer. Avouer que s’il ne met pas en nous les sentiments qui étaient en Jésus, alors nous sommes de piètre chrétiens. Mais c’est aussi parler de notre ennemi à Dieu, le remettre entre ses mains, lui demander de s’en occuper et de toucher son cœur. Et puis, déposer tout cela devant lui et se souvenir alors que Jésus prie pour nous et qu’il veut, par son Esprit, nous conduire sur ce chemin. Ce chemin, il le connaît bien, il l’a déjà fait et il est prêt à nous accompagner maintenant. Il en a déjoué les pièges, repéré les difficultés et il promet d’être avec nous jusqu’à la fin. Il a vraiment vécu ce qu’il a prêché, il a vraiment été le changement qu’il veut voir en nous. Quand ses disciples, Jacques et Jean, veulent commander à la foudre de tomber sur des Samaritains qui ont refusé de les accueillir, Jésus leur dit Vous ne savez pas quel esprit vous inspire de telles pensées ! Le Fils de l’homme n’est pas venu pour faire mourir les hommes, mais pour les sauver. »32 Alors qu’on vient l’arrêter, l’un des disciples prend une épée pour défendre Jésus et coupe l’oreille du serviteur du grand prêtre, un certain Malchus. Jésus s’interpose et prononce ces paroles Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui se serviront de l’épée mourront par l’épée. Penses-tu donc que je ne pourrais pas faire appel à mon Père ? À l’instant même, il enverrait des dizaines de milliers d’anges à mon secours. »33 Alors qu’il est devant le grand conseil, on lui crache au visage et on le frappe. Il nous montre alors ce que c’est vraiment que tendre l’autre joue refuser de répondre à la violence par la violence, mais interpeller l’autre, le placer devant sa conscience. Au garde qui vient de le gifler, il dit Si j’ai mal parlé, montre-moi où est le mal. Mais si ce que j’ai dit est vrai, pourquoi me frappes-tu ? »34 Alors que Jésus est en train d’agoniser sur la croix, il prie pour ses bourreaux et, dans une ultime prière, il demande à Dieu de leur pardonner parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font35. C’est parce que Dieu a tant aimé le monde – les bons et les méchants – qu’il a envoyé Jésus mourir sur la croix. C’est pour moi, pour vous, pour toi… Pour que nous soyons libérés des puissances de la mort et de la haine. Il nous a aimés le premier et a montré son amour ; alors que nous étions ses ennemis, Christ est mort pour nous, pour que, aimés, nous puissions à notre tour aimer l’autre. Christ a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces. Il n’a commis aucun péché, ses lèvres n’ont jamais prononcé de mensonge. Injurié, il ne ripostait pas par l’injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge. Il a pris nos péchés sur lui et les a portés dans son corps, sur la croix, afin qu’étant morts pour le péché, nous menions une vie juste. Oui, c’est par ses blessures que vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes mais, à présent, vous êtes retournés vers le berger qui veille sur vous36. Il a remporté la victoire sur le mal par le bien et, au matin de Pâques, dans la blanche lueur d’un jour nouveau, le Ressuscité vient à notre rencontre et nous dit N’ayez pas peur, faites-moi confiance, j’ai vaincu le monde, je suis avec vous tous les jours. Rien ne peut vous séparer de mon amour, alors avancez sans crainte à ma suite Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. Répondez au contraire par la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir vous-mêmes la bénédiction […] Fuyez ce qui est mal et faites le bien, recherchez la paix avec ténacité37. Stéphane Lauzet est chargé des relations avec la francophonie pour l’Alliance évangélique mondiale.↩︎ Voir Michel Johner, L’éthique du Sermon sur la montagne », La Revue réformée 225 2003/5, p. 111 Pour le croyant, une glorieuse promesse ! […] la nature et l’étendue de la liberté à laquelle le Seigneur veut élever ses enfants, au travers de sa grâce et de l’œuvre progressive de sanctification et de régénération qu’il entreprend dans leur vie. »↩︎ Matthieu Mais l’idée de prier pour ses persécuteurs est présente dans le judaïsme rabbinique, comme en témoigne ce midrach Berakhot 10a Il y avait des gens vils dans le voisinage de Rabbi Méir qui lui causaient grand tort. Rabbi Méir voulut implorer la pitié divine, pour que Dieu les fasse périr. Brouria, sa femme, à qui il fit part de ses intentions, lui dit As-tu seulement compris le sens du verset ‹Que les péchés disparaissent de la terre !› ? Ps Est-il demandé que les ‹pécheurs› disparaissent ou que les ‹péchés› disparaissent ? Les péchés ! Observe à présent la suite du verset, que dit-il ? – ‹et de méchants, il n’y en a plus.› En effet, puisqu’il n’y aura plus de péché, il n’y aura plus non plus de pécheur ! Invoque plutôt la pitié divine pour que ces hommes se repentent devant Dieu, et alors, de méchants, il n’y en aura plus ! Rabbi Méir implora la pitié divine pour que ces hommes s’amendent de leurs méfaits et ils revinrent à Dieu. » Krygier Rivon, Tu aimeras ton ennemi… », Pardès 1/2004 n° 36, p. 247-257 Matthieu 27, 31, 33, 38, 43.↩︎ Si l’on consulte l’index du recueil Arc-en-ciel, il indique cinq chants sous la rubrique Amour du prochain », mais pas un seul où il soit question d’aimer ses ennemis. D’après Luc Oleknovitch Freud, Malaise dans la civilisation, PUF, 1971, p. 61ss.↩︎ Lire sur ce sujet, entre autres, Paul Valadier, Nietzsche et la critique du christianisme, cogitatio fidei 77, Cerf 1974.↩︎ Romains Ne vous prenez pas pour des sages. » Voir aussi Proverbes Romains C’est à moi qu’il appartient de faire justice, c’est moi qui rendrai à chacun selon son dû. » Voir aussi Proverbes Romains Romains Martin Luther King, La force d’aimer, p. 71ss, Casterman, 1964.↩︎ Voir fin du chapitre Il ne suffit pas de dire Seigneur. Il faut accomplir la volonté de mon Père céleste. […] Celui qui écoute et met en pratique ma parole ressemble à un homme sensé qui a bâtit sa maison sur le roc. »↩︎ 1 Timothée Matthieu Psaume Lévitique Exode 5.↩︎ Proverbes 22. Voir aussi qui interdit de rendre le mal et invite à espérer en Dieu, et André Lelièvre, La sagesse des proverbes, Labor et Fides, 1993, p. 97. Pour beaucoup d’interprètes, ces braises sont une image de la confusion, de la honte et du repentir du méchant devant la bonté que sa victime lui manifeste. »↩︎ Voici ce que dit Charles Rojzman à ce sujet La position de victime est une impasse. Désigner un coupable donne le sentiment d’avoir trouvé l’origine du problème. En réalité, c’est une voie qui condamne à l’impuissance, car on ne peut pas changer l’autre. La violence devient alors le moyen d’agir malgré tout, en s’attaquant à un bouc émissaire. Tout ce que l’on obtient, c’est un cercle vicieux de rancœurs et de représailles. » consulté le 14 décembre 2016.↩︎ Matthieu Romains Proverbes Samuel Bénétreau, dans son Commentaire sur l’épître aux Romains, Edifac, 1997, p. 163ss, mentionne cette interprétation, mais privilégie celle qui voit là l’annonce du jugement à venir sur le méchant.↩︎ Matthieu Voir l’interprétation de J. Jérémias, in France, L’Évangile selon Matthieu, Farel/Sator, 1987, p. 112.↩︎ Exode Psaume Il ne nous traite pas selon le mal que nous avons commis, il ne nous punit pas comme le méritent nos fautes. »↩︎ Romains ; 2 Pierre Jean Calvin, Institution de la religion chrétienne, Kerygma/Excelsis, 2009, II, viii, 54, p. 355 Nous devons avoir de tels sentiments vis-à-vis de tous les hommes, sans en excepter un seul, sans distinguer entre le Grec et le Barbare, sans regarder s’ils en sont dignes ou non, s’ils sont amis ou ennemis. […] C’est pourquoi si nous voulons cheminer sur la voie droite de l’amour, nous ne devons pas considérer les hommes, car cela nous contraindrait souvent à les haïr plus qu’à les aimer. Il nous faut plutôt regarder à Dieu, qui nous commande d’étendre à tous les hommes l’amour que nous lui portons. Quel que soit l’homme, il faut l’aimer si nous aimons Dieu. »↩︎ Vocabulaire de théologie biblique, Xavier Léon Dufour sous dir., Cerf, Paris, 1974, article Bénédiction » p. 120 et article Paix » p. 879.↩︎ Matthieu Faites pour les autres tout ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous, car c’est là tout l’enseignement de la Loi et des prophètes. » Ce verset est souvent nommé la règle d’or » et constitue le fondement de ce que l’on appelle l’éthique de la réciprocité.↩︎ Luc Matthieu Jean Luc 1 Pierre 1 Pierre Après avoir listé de manière précise les avantages au télétravail, je me devais de rétablir l’équilibre. La nature aime l’équilibre et si le télétravail possède de nombreux avantages, il n’en reste pas moins que tout n’est pas rose. Alors, le télétravail est-il fait pour vous ? Pour cela, jetez un œil aux inconvénients et venez en discuter 🙂 Sommaire1 1. Solitude de la journée2 2. Sédentaire ++3 3. Toujours à la maison4 4. … et toujours au boulot5 5. Tout est là pour vous distraire6 6. Pas de routine7 7. Personne ne vous dira quoi faire 1. Solitude de la journée Incontestablement l’un des inconvénients qui freine beaucoup de gens. Le télétravail est souvent synonyme de solitude plus importante. C’est un fait à prendre en compte. Parfois des entreprises proposent du télétravail 2 ou 3 jours par semaine ce qui permet de palier à ça. Le contact humain se fera un peu plus rare et c’est avec surprise que vous vous surprendrez à discuter le bout de gras avec le commerçant du coin pour pleurer en cœur sur le chiffre d’affaires qui baisse ou les températures en dessous des normales saisonnières ! Au-delà de ce stade, il faudra recréer des conditions pour rencontrer des gens. C’est souvent pour ça que les gens qui pratiquent le télétravail sont souvent très contents de rencontrer d’autres personnes sauf les ermites. Peut-être que vous essaierez de joindre vos parents à la maison et serez surpris de découvrir que non, ils ne sont pas présents à 15h. Pour l’instant je ne suis pas trop frappé par le phénomène. Je travaille avec mon amie et nous arrivons à voir d’autres personnes en dehors de la maison. J’ai la chance d’avoir 2 amis Gaëlle et Javi qui viennent s’installer à Berlin et nous serons surement amenés à travailler ensemble régulièrement. Autre moyen pour conjurer le sort, participer à des clubs langue, musique, sport…. Je commence en janvier ! Si vous dépendez énormément des autres, le télétravail n’est pas fait pour vous. 2. Sédentaire ++ Et voilà, l’inactivité est magnifiée. Si aller au bureau était déjà un effort, vous allez aimer ne plus bouger. La sédentarité poussée à son extrême vous guette. Vous allez peut-être même vous mettre à imaginer comment réduire un peu plus vos déplacements en achetant des télécommandes pour tous les objets de la maison. Oui mais voilà, il faudra aller acheter la télécommande ! Comme résoudre ce dilemme ? “Moins on en fait, moins on en fait” est un peu devenu votre slogan. Je pense qu’il est très important d’envisager le télétravail comme un gros risque sur ce plan là autant d’un point de vue mental que physique ! Aussi, si vous aviez des activités dans ce cas extrême, la pétanque et le golf seront considérés comme des activités gardez-les. Surtout, essayez d’en trouver de nouvelles. La sédentarité augmente le taux de mortalité de 30%. Source 3. Toujours à la maison C’est peut-être une évidence pour vous mais ça risque de vous surprendre lorsque vous faites le grand saut vous êtes tout le temps à la maison ! Vous n’allez plus avoir à vous habiller je vous recommande cependant de garder une certaine hygiène, prendre votre voiture ou le bus/métro, marcher et vous rendre au bureau, manger le midi et faire le trajet retour. Ce que continueront à faire vos amis et votre conjoint. Pendant tout ce temps, vous resterez à la maison. Après tout, vous l’avez voulu, non ? Pire que ça, l’un des effets que je ressens c’est une fatigue beaucoup moins importante en fin de journée. Lorsque vos amis/conjoint rentreront parfois à bout de souffle, vous allez être là, à sautiller de partout pour sortir aller boire un verre ou se promener l’image de votre animal de compagnie préféré est malheureusement très adaptée ici. Alors gardez en tête que ça ne sera pas toujours possible et prévoyez un plan B pour vos activités voir point 1. Essayez de trouver un bureau en dehors de la maison peut être intéressant. Faites en sorte d’avoir un environnement de travail aussi agréable que possible. Essayez d’avoir une pièce dédiée à votre travail ce qui est rarement possible…. 4. … et toujours au boulot C’est la conséquence du point 3. La frontière entre travail et boulot se fera plus fine. Imaginez que vous vivez au bureau et il vous sera impossible d’en décrocher véritablement. Si vous aviez tendance à travailler beaucoup, le télétravail ne résoudra pas le problème, bien au contraire. Pire, si vous êtes indépendant, il y aura toujours un truc à faire. J’aimais bien le sentiment de partir en week-end lorsque j’étais salarié. Le fait de laisser son boulot ailleurs et de décrocher complètement n’est plus vraiment possible. Du moins, pas de la même manière. C’est une contrainte importante. Je pense que c’est la raison principale pour laquelle j’ai autant attendu avant de me lancer. Il faut être prêt à accepter que votre boulot, c’est votre vie. Dit comme ça, ça peut paraitre effrayant mais l’avantage de cette chose c’est que vous maitrisez mieux les choses. Vous n’allez pas vous envoyer un mail un matin pour vous signifier votre licenciement ou alors il faut consulter rapidement. Rien n’est gratuit dans ce bas monde ! Ainsi je me surprends à gérer mes finances pour me détendre en fin de journée… Essayez de garder des activités qui permettent de décrocher, voir point 1. Dans votre projet pour devenir riche pas seulement indépendant, réfléchissez à tout ce que vous faites pour voir si l’investissement en temps est intéressant. Il est encore plus facile de perdre son temps à la maison lorsque personne ne vous surveille. Ouvrez l’œil. Le but n’est pas de travailler plus mais mieux. Le but est de profiter de l’absence de contraintes organisationnelle pour optimiser votre activité. 5. Tout est là pour vous distraire Dans le désordre Friends Guitare livre de développement personnel livre de SF films Nintendo DS Sim city 4 Warcraft 3 Lorsque vous êtes tout le temps à la maison, vous avez tout le temps à portée de main tous vos loisirs préférés. C’est un moment d’autodiscipline fort. Je pense que tous vos jouets ne doivent pas entamer votre confiance en vous. Chaque fois que vous allez arrêter de travailler pour vous distraire, vous allez baisser votre confiance en vous. En ne tenant pas une promesse que vous vous faites, vous diminuez votre estime personnelle. Il est important de l’entretenir en planifiant vos loisirs. Je sais que ça peut paraitre un peu rigide mais lorsque votre semaine est un océan bleu et qu’il n’y a presque aucune contrainte c’est à vous de poser les limites. Autant il faut poser les activités professionnelles, autant je vous recommande de poser les loisirs également. Il est important de s’amuser dans la vie et le télétravail peut vous faire passer à côté de ça. Jugulez le côté envahissant. Aucun problème pour prendre une matinée à jouer à un jeu mais il vaut mieux que ça soit prévu dans votre emploi du temps de la semaine. Pour optimiser le télétravail, il est conseillé d’établir un planning. Source 6. Pas de routine Cela peut paraitre comme un avantage mais c’est aussi un inconvénient. Planning libre. Pas de contraintes. Le manque de routine peut être déstabilisant. Le plus dur, c’est de se retrouver lundi matin, 9h devant son ordinateur et ne pas savoir quoi faire ni par quoi commencer. Pire, ça peut être à 8 h de se demander pourquoi exactement vous devez vous lever. Définissez votre routine, celle qui vous convient et qui est compatible avec votre activité. Ne laissez pas trop votre activité dicter ses règles. Le but n’est pas de faire du télétravail et de ramener tous les inconvénients du métier à la maison. 7. Personne ne vous dira quoi faire Être passager c’est sympa. Pendant que le conducteur réfléchit au parcours, applique le code de la route et pilote la voiture vous pouvez admirer le paysage et penser à ce que vous aller manger ce soir. En télétravail, surtout en tant qu’indépendant, c’est fini. C’est vous qui conduisez. C’est vous qui décidez quoi faire. Qui appeler, quel projet accepter, quand faire ceci ou cela. C’est un grand saut. Je vous recommande de commencer à prendre le volant avant d’être en télétravail. C’est là aussi qu’entre en jeu toutes les interruptions liées au télétravail société de démarchage, parents à la retraite qui appellent, conjoint qui vous demande de faire “juste un truc parce que tu es à la maison”… Je vous prédis un truc soit vous allez apprendre à dire non gentiment, soit vous allez devoir reprendre un travail… ailleurs qu’à la maison ! Il est donc important de contrôler et de choisir ce que vous faites. Le mot de la fin Malgré ces difficultés, mes débuts en télétravail sont excellents. J’adore ça et j’espère que je pourrai continuer longtemps ainsi. J’ai fait le constat des avantages de cette formule et des inconvénients mais je n’ai apporté que des débuts de réponses. Ici, je vous donne les meilleurs conseils pour avoir un environnement de travail au poil. Rejoignez-moi sur Télégram Retrouvez mes formations ici

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